Le Docteur François Lescuyer, dentiste à La Défense (92800) vous présente la suite de l'article sur la pose d'implant au maxillaire postérieur.

Lors du sinus lift, le praticien va réaliser une fenêtre d’accès vestibulaire (du côté de la joue) en perforant la corticale sinusienne.
Il pourra ainsi manuellement, avec des instruments adaptés, élever la membrane la membrane sinusienne et déposer une greffe osseuse afin que l’organisme du patient génère à nouveau de l’os dans ce nouvel espace créé.
L’avantage de cette technique est que le praticien à un accès visuel direct sur la zone greffé et peut élever nettement la membrane sinusienne. Son inconvénient réside sur la complexité de la technique nécessitant une dextérité fine et sur la difficulté de prévoir l’épaisseur de la membrane et donc sa résistance.
Une membrane fine présentant de fortes adhérences au plancher sinusien peut se perforer largement lors de l’acte chirurgical, obligeant le praticien à refermer le sinus pour ré intervenir 4 mois plus tard.
Il existe un consensus au sein de la littérature scientifique, rapportant une limite de 5 mm d’os résiduel sous sinusien en dessous de laquelle il est préférable de réaliser un abord latéral.
Deux raisons principales viennent étoffer cette limite. Tout d’abord, sous 5 mm d’os résiduel il faudra nettement élever la membrane pour pouvoir poser un implant de 8,5 mm.
De plus, l’abord crestal étant per implantaire, il faut tout de même un volume osseux minimum permettant de maintenir l’implant lors de l’ostéointégration.
En pratique, il s’avère que nous réserverons la technique du sinus lift aux cas les plus extrêmes (1 ou 2 mm d’os résiduel).
Dans les cas où nous sommes en présence d’au moins 3 mm de hauteur sous le sinus, la technique de Summers est réalisable avec un peu d’expérience.

 

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