Le Docteur François Lescuyer, dentiste à La Défense (92800) vous présente un article sur la pose d'implant au maxillaire postérieur.

Afin de compléter ma formation, j’ai intégré le cursus permettant d’obtenir le Diplôme Universitaire d’Implantologie et d’Esthétique d’Evry Val d’Essonne. Pour clore cette année universitaire, il nous est demandé de rédiger une étude de la littérature scientifique en collaboration avec un ou plusieurs confrères et portant sur un sujet choisi. J’ai eu la chance de travailler avec les Drs. Bruno Meymandi et David Schachmann et nous avons choisi de traiter la pose d’implant en secteur maxillaire postérieur.

La spécificité de cette zone repose sur la présence du sinus maxillaire, une cavité pneumatique annexée aux fosses nasales, délimité par la membrane de Schneider. Le sinus maxillaire sert au réchauffement de l’air inhalé et a aussi un rôle dans notre immunité.

Or, lors de l’extraction d’une dent en rapport avec le sinus maxillaire (appelée anthrale lorsque les racines de la dent  sont littéralement dans le sinus maxillaire) on observe deux phénomènes liés : la résorption du maxillaire ainsi que la pneumatisation du sinus.

La résorption maxillaire consiste en une fonte de l’os maxillaire soutenant initialement la dent extraite. En effet lorsque l’os maxillaire n’est plus stimulé, par l’intermédiaire de la dent, lors des efforts de mastication il nécrose et disparaît en partie.

De plus, on observe du côté sinusien une pneumatisation, soit un gain de son volume au dépend de l’os alvéolaire. Ces deux phénomènes ont pour résultante une diminution du volume osseux disponible sous le sinus maxillaire rendant ainsi la pose d’implant dentaire parfois impossible sans modification de la morphologie du sinus maxillaire.

 

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